RP avec Lain

J'aimais bien le centre commercial. Il y avait tant à voir, et tant à acheter aussi. La plupart des gens y venaient pour faire du lèche-vitrine, profiter des dernières promotions, trouver des nouveautés, et j'en passais. Moi…. Je me plaisais surtout à regarder les passants. Généralement, je trouvais ça assez instructif de voir comment les gens se comportaient ici. Globablement, il y avait en réalité des schémas constamment similaires. Des types de clients qui revenaient souvent. Le fameux “enfant qui se roule par terre plus parent débordé”, ou encore “le couple avec homme blasé qui porte les paquets”. Je flânais tranquillement dans les allées du centre, faisant le tour et passant ainsi plusieurs fois devant les mêmes boutiques. Cela m'amusais, dans le fond. J'avais pu repérer quelques têtes, les voir passer de magasins en magasins avant de se ruer sur les restaurants.

Mais  moi, je ne ressentais pas la faim. Je n'avais nul besoin d'autre chose que de café, et je n'avais pas envie d'en prendre dans l'immédiat. Ca pouvait attendre, d'autant plus que les lieux de restauration ne désemplissaient pas encore. A la place, je préféra profiter que les magasins soient moins remplis pour faire mes emplettes. Je connaissais déjà mes mensurations après tout, alors acheter des vêtements étaient plus aisés. Contrairement aux créatures organiques, j'étais incapable de “maigrir” ou “grossir”. Un atout, sans nul doute, car le gain de temps était réel dans mon cas. Et dans ma lancée, je profita aussi pour acheter un service en porcelaine. Après tout, ce serait une bonne chose pour marquer notre installation à Kyoto.

Les paquets en mains, je continua néanmoins à me promener encore, reprenant mon petit manège de tantôt. Bien mal m'en fit, sans nul doute, car je fus incapable de visualiser un jeune homme qui me rentra sans ménagement dedans. Mes paquets tombèrent et, au son qui se fit entendre, le service que je venais d'acheter était déjà en miette. J'adopta un air triste et déçu en réaction de ce qui venait de se passer, regardant mes paquets éparpillés au sol.

- Oh non….